Qu’est-ce que la VGP des engins de chantiers ?

Vous êtes le chef d’une entreprise possédant des engins de travaux publics, manutention ou de levage ? L’entretien de ces engins ainsi que la sécurité de votre personnel sont des aspects à ne pas prendre à la légère. C’est dans ce contexte que s’inscrit la VGP. Voici tout ce que vous devez savoir.

Qu’est-ce qu’une VGP ? (définition)

Qu’est-ce qu’une VGP ? Les VGP ou ‘Vérifications Générales Périodiques’ correspondent aux vérification des engins de chantiers et de levage industriels. Ils permettent d’élaborer un rapport d’intervention qui apporte des informations utiles concernant le fonctionnement, les anomalies et les causes de défaillances des équipements.

Ainsi, l’objectif d’une VGP est de détecter en temps utile, toute défaillance susceptible d’occasionner des dangers. Cela vous permettra donc en tant que responsable industriel, de préserver la santé et la sécurité de vos travailleurs et d’améliorer la sécurité sur votre chantier.

Quand faire la VGP ?

Selon le site dekra-industrial.fr [1], la VGP des équipements doit être effectuée à des moments bien précis. Tout d’abord, elle doit être faite avant la mise ou la remise en service des équipements de travail dans l’entreprise. Dans ce cas, il s’agit de vérifications initiales. Ainsi, lors de la première utilisation d’un engin, celui-ci devra être soumis à une VP (Vérification Périodique).

Ensuite, une VGP devra être effectuée lorsque les équipements sont fréquemment utilisés. À cet effet, pour les engins de levage ou de déplacement de marchandise, elle devra être faite tous les 6 mois. Aussi, elle devra être faite tous les 12 mois quand il s’agit d’appareils et d’accessoires de levage de produits non conditionnés comme les élingues.

Enfin, la VGP peut être effectuée sur demande de l’inspection du travail. C’est le cas par exemple lorsqu’un appareil est avéré défaillant ou lorsqu’il y a eu un accident du travail. Après la visite de l’inspecteur, en tant que chef d’entreprise, vous aurez 10 jours pour envoyer le rapport à l’inspection du travail. C’est ce dernier qui mettra en exergue la conformité de vos engins par rapport aux normes en vigueur.

La VGP est-elle obligatoire ?

La VGP est-elle obligatoire ? Bien sûr que oui ! L’arrêté relatif aux VGP est celui du 1er mars 2004. Avant de parler de cette obligation, il faut rappeler qu’il existe une obligation générale de sécurité. Cette dernière, à son article L. 4 321-1, stipule que les équipements de travail d’une entreprise doivent préserver la sécurité des employés. Il faut donc sécuriser son chantier contre les accidents.

Ensuite, il convient de noter que le Code du Travail oblige les établissements concernés à réaliser la VGP dans ses articles R4323-23 à R4323-27. Aussi, cela prend en compte les modalités de celle-ci. La VGP est donc obligatoire.

Qui contrôle les VGP ?

Les vérifications générales périodiques ne sont pas à prendre à la légère. De ce fait, elles doivent être réalisées par des personnes qualifiées et compétentes comme les inspecteurs du travail. A noter qu’un contrôle de maintenance VGP doit être accompagné (et souvent commandité) par le responsable sécurité.

Si votre entreprise ne dispose pas d’un expert sécurité pouvant remplir ce rôle, vous pouvez faire appel à des organismes externes. Il s’agit d’entreprises spécialisées dans la maintenance d’engins de levage ou de travaux publics qui peuvent vous accompagner dans cette démarche.

Quel est le prix d’une formation VGP ?

Le prix d’une formation VGP varie généralement selon le nombre d’engins à contrôler et la durée de formation. Il varie aussi d’un opérateur à un autre. En moyenne, il faut prévoir entre 500 € à 2 500 € HT. Concernant la durée de formation, 1 000 € devraient suffire pour une formation VGP d’une durée de deux semaines. Pour une formation d’une semaine, les frais de cours peuvent osciller entre 500 € et 700 €.

[1] https://www.dekra-industrial.fr/news/verifications-generales-periodiques-vgp-quelles-sont-vos-obligations