Le gouvernement français n’assume pas la rupture Renault-Nissan

Coup de tonnerre au gouvernement ! Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a dénoncé dans le Financial Times britannique un rapport affirmant que le constructeur automobile japonais Nissan s’apprêtait à mettre fin à son alliance avec le constructeur français Renault suite à la chute de l’ancien dirigeant Carlos Ghosn.

“Ne prêtez pas trop d’attention aux rumeurs malveillantes qui n’ont pour seul but que de déstabiliser un groupe industriel dont notre pays est fier”, a déclaré Le Maire aux médias français.

“Au contraire, nous renouvelons cette alliance entre Renault et Nissan, qui a en effet traversé une période difficile”, a poursuivi le ministre, ajoutant qu’un nouveau directeur général de Renault serait nommé dans “quelques jours”.

Ruture renaut nissan

Sources photo : hallenges.fr/automobile/actu-auto/carlos-ghosn-le-maire-promet-le-depot-d-une-plainte-renault_657130

Le Maire intervient après que le quotidien financier britannique, citant “plusieurs sources”, ait indiqué que les dirigeants de Nissan avaient accéléré la mise en place de plans d’urgence pour se séparer de Renault, suite au départ du Japon de l’ancien patron Carlos Ghosn en décembre.

Le constructeur japonais a également refusé d’admettre que l’alliance soit soumise à des plans d’urgence. ” Nissan n’envisage en aucun cas de dissoudre l’alliance “, a déclaré la société dans un communiqué, ajoutant que ” l’alliance est la source de la compétitivité de Nissan ” et qu’elle continuerait à fournir ” des résultats gagnants pour toutes les sociétés membres “.

Pourquoi y a t-il une rupture entre Renault et Nissan ?

L’alliance entre Renault, Nissan et la société japonaise Mitsubishi Motors est troublée depuis l’arrestation de l’ancien directeur général Carlos Ghosn, accusé de délits financiers en novembre 2018.

Ghosn, alors PDG de Renault, aura défié les conditions de sa mise en liberté sous caution et a fui le Japon pour le Liban le mois dernier. Il a affirmé la semaine dernière que l’alliance était sur le point de s’effondrer. Il a affirmé que les accusations portées contre lui ont été inventées par les dirigeants de Nissan qui cherchent à bloquer ses projets d’intégration plus étroite des constructeurs automobiles.

Le nouveau chef de l’alliance, Jean-Dominique Senard, qui a remplacé Ghosn après l’arrestation, a déclaré à L’usine Nouvelle que les allégations d’une alliance sur les rochers étaient fausses.

“L’alliance Renault-Nissan n’est pas morte ! Nous allons bientôt vous montrer pourquoi”, a-t-il déclaré dans une interview..

Avant sa chute, Ghosn a été crédité d’avoir sauvé une Nissan en difficulté grâce à un partenariat de 20 ans avec la beaucoup plus petite Renault dans une alliance basée sur des participations croisées sans structure commune.

Depuis L’ex PDG de Renault aura demandé au tribunal de Boulogne une compensation prudhommale de 800.000€/an que le leader syndicaliste Philippe Martinez trouve indeécente. Affaire à suivre….

SOURCES : rfi.fr

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